Caractéristiques d’une bonne huile essentielle

1.  Le coût élevé des HE pures et naturelles de première qualité se justifie par ce rendement, ce qui incite certains industriels à ajouter au produit naturel des produits de synthèse afin d’en abaisser le coût ou de couper avec d’autre HE moins chère. L’utilisation de produits de synthèse pour la parfumerie ou les produits ménagers est parfaitement admissible, en revanche, dans le domaine de la santé, de telles pratiques sont à exclure. Les produits chimiques sont des substances mortes, donc dangereuses, perturbatrices des systèmes métaboliques naturels vitaux. Les huiles synthétiques sont inefficaces en terme thérapeutique, non seulement parce qu’elles n’ont pas l’équilibre interne subtil des HE, ce qui les rend unique et sans danger pour les êtres humains, mais aussi parce qu’elles ont perdu leur « force vitale ». C’est la raison pour laquelle une HE de qualité doit subir des contrôles réguliers et approfondis (chromatographie en phase gazeuse) seule les laboratoires offrant de telles garanties méritent votre confiance. Les HE sont des produits naturels qui favorisent une profonde revitalisation de l’organisme. Elles sont eubiotiques, elles participent à la vie. La caractéristique principale de l’aromathérapie réside dans le fait qu’elle est une médecine de terrain visant à rétablir l’équilibre d’un organisme. Il ne s’agit pas d’opposer le « tout chimique » contre le « tout naturel ». Les substances chimiques de synthèse ont permis des résultats exceptionnels que tout le monde reconnaît. Ces succès brillants furent la cause de l’oubli des plantes médicinales pendant de nombreuses années. Mais l’action brutale et brève des drogues chimiques et les effets secondaires fréquents expliquent, dans un contexte général d’écologie, cette tendance très actuelle des patients qui aspirent à des médications plus simples et plus naturelles. L’utilisation à bon escient des HE peut faire merveille et dans des cas où d’autres thérapeutiques ont échoué. 2. L’importance de l’espèce botanique certifiée. L’utilisation des HE à des fins médicinales ou hygiéniques ne peut plus aujourd’hui, au mépris de l’avancée des sciences botanique chimique et biologique, se fonder sur une quelconque « mystique » or, il existe de grandes variations dans les divers composants des HE. D’autre part, certaines sont proposées ou prescrites simplement sous leur nom usuel (thym, sauge …) sans tenir compte des réalités botaniques. Connaître la notion de « chémotype » ou de race biochimique définie est indispensable dès que l’on aborde l’aromathérapie. Cette précision permet de définir la (les) molécule(s) biochimiquement active(s) sur un certain nombre de pathologie cliniquement étudiée. La précision du chémotype associé à la dénomination scientifique LATINE permet la reconnaissance exacte de quelle huile acheter et la parfaite compréhension du mode d’action des HE qui aboutira à l’emploi d’une thérapeutique naturelle puissante et efficace. Exemples illustrant l’importance du chémotype : 1er chémotype : thymus vulgaris CT thujanol HE aux propriétés anti- infectieuses importantes a, de plus, une action stimulante et régénératrice des cellules hépatiques, très sûre d’emploi elle est dépourvue d’effet secondaire. 2ème chémotype : thymus vulgaris CT thymol fortement antibactérienne, HE caustique pour la peau et hépatotoxique à doses élevées et prolongées. La non connaissance de cette notion capitale et le manque de précision laissent la porte ouverte aux échecs thérapeutiques et à la toxicité de certaines d’entre elles. Un grand nombre de plantes sont des exemples très explicites de la nécessité d’une précision botanique. En effet, il existe de nombreuses espèces, sous espèces et variétés de chacune qui doivent être connues et séparées car leurs vertus sont très différentes. 3. Il est également parfois nécessaire de préciser la partie de la plante utilisée : par exemples, les feuilles et les écorces de cannelle vraie ou l’orange ou l’on peut avoir le zeste, les feuilles ou les fleurs. 4. L’endroit d’achat importe peu : boutique bio, pharmacie ou grossiste, du moment que l’on trouve sur l’étiquette le nom latin, le chémotype et la partie de la plante distillée. Assurez-vous toutefois que les laboratoires de provenance offre une qualité avec des suivis, des contrôles réguliers et approfondis, vous pouvez demander par exemple en pharmacie de recevoir une huile essentielle en provenance de tel laboratoire.

Précautions d’emploi.

  • Rappel une grande attention aux personnes ayant un terrain allergique surtout pour l’utilisation cutanée et respiratoire.
  • Les HE ne se dissolvent pas dans l’eau. Eviter donc de mettre des HE pures dans l’eau du bain ou dans une tisane ; vous vous exposez à des risques d’irritations ou de brûlures. Rien n’empêche de mettre 5 gouttes d’HE de lavande dans le bain pour son confort, par contre, la visée thérapeutique d’un bain aromatique nécessitera 20 à 30 gt d’HE qui vont flotter sur l’eau, il sera indispensable de les disperser avec des excipients tels que le miel, lait en poudre ou un peu de shampooing neutre par exemple (voyez l’article sur les bains aromatique).
  • Les yeux, les muqueuses auriculaires, nasales et ano-génitales ne peuvent, en aucun cas, faire l’objet d’application d’HE pures. Il faudra toujours diluer à des concentrations maximales de 5 % par contre les yeux ne supporteront jamais l’application d’HE pure ou diluée, seuls les hydrolats sont utilisables. Si accidentellement vous vous mettez de l’HE dans l’œil ne mettez jamais d’eau pour rincer, mais appliquez une huile végétale (olive, noisette, tournesol…) pour diluer.
  • L’HE de menthe poivrée ne peut s’appliquer sur une surface corporelle étendue à cause de la réaction glacée qu’elle engendre. Et ne peut-être appliquée sur les bébés de moins de 36 mois du risque de spasme pharyngé que le menthol peut provoquer ainsi que chez la femme enceinte ou allaitante.
  • Ne pas laisser les flacons à la portée des enfants car ces flacons font penser au « parfum de maman ». Les flacons sécurisés, munis d’un bouchon compte-gouttes incorporés évitent au maximum les risques. Malgré cela, en cas d’ingestion importante (5 ml) d’HE faire boire de l’huile végétale pour diluer et contactez le centre anti-poisson le plus proche.
  • Respectez les doses conseillées, les HE de composition chimique très souvent complexe constituent des médications réactives puissantes et d’une richesse thérapeutique insoupçonnée. Les doses préconisées paraîtront dérisoires aux yeux de certains, que représente en effet 2 à 3 gt ? peu de chose sauf lorsqu’il s’agit d’huiles essentielles douées d’une puissance réactive impressionnante. respectez donc scrupuleusement les doses prescrites. Un excès n’apporterait rien de plus sur le plan thérapeutique mais pourrait, au contraire, causer des effets indésirables.
  • Choisissez bien le moyen d’absorption en fonction de vos besoins, les HE pures ne doivent pas être utilisées à haute dose par voie orale sur une période trop longue, garder donc à l’idée le principe suivant : une forte dose pendant une courte période max. 10 jours ou une faible dose pendant une longue période pour éviter tout risque. La voie externe, grâce au filtre constitué par la peau ne présente aucun inconvénient.
  • Par prudence on s’abstiendra dans les 3 premiers mois de la grossesse de donner tout traitement à la femme enceinte. Ceci vaut pour l’aromathérapie, mais aussi pour la phytothérapie et les médecines conventionnelles. Par la suite, on gardera toujours à l’esprit – D’éviter la voie orale potentiellement la plus toxique. – D’éliminer les huiles essentielles les plus riches en cétones à cause de leur activité neurotoxique et abortive. – D’éviter la voie cutanée sur la ceinture abdominale.
Le médecin est irremplaçable ne jouez pas à l’apprenti sorcier, surtout si vous ne connaissez pas suffisamment l’HE employée, abstenez-vous de tout autotraitement pour des affections sérieuses et si vous êtes allergique. L’autotraitement est réservé à la prévention, à la cosmétique et aux problèmes bénins, en cas de doute consultez. Evitez l’improvisation et n’hésitez pas à demander conseil, à un praticien, même pour les problèmes qui vous semblent bénins mais inhabituels. En tout les cas n’interrompez pas un traitement médical en cours sans avis d’un praticien ou de votre médecin. Je vous donne aussi mon livre de chevet :  L’aromathérapie :  se soigner par les huiles essentielles de Dominique Baudoux, très intéressant.  Si il n’y en a qu’un à avoir c’est celui là. Vous trouverez un autre article sur les huiles essentielles chez mon collègue Alain patard. Et voilà nous sommes au bout, enfin d’une partie il y aurait tellement à dire sur les huiles essentielles. J’aimerais vous préparer un ebook sur le sujet, ça vous intéresserait de pouvoir vous procurez cela ? laissez moi un tit message en dessous et dites moi ce que vous en pensez.
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